Стихи о весне на французском языке

Printemps Victor Hugo

Voici le printemps! Mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin br;lant, tous les beaux mois amis;
Les peupliers, au bords des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme des grandes palmes;
L’oiseau palpite au fond des bois ti;des et calmes;
Il semble que toute rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’;tre ensemble et se disent des vers.
Le jour nait courronn; d’une aube fra;che et tendre,
Le soir est plein d’amour; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel b;ni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.

Переводы

Вот весна! Март, апрель с нежной улыбкой,
Май цветущий, июнь жгучий, все прекрасные месяцы-друзья.
Тополя, стоящие по краям спящих рек,
Нагибаются нежно как большие пальмовые ветви.
Птица трепещет в глубине теплого и тихого леса;
Кажется, что всё смеется и что зеленые деревья
Рады быть вместе и переговариваться стихами.
Рождается день, увенчанный свежим и нежным рассветом,
Вечер полон любви, а ночью
Сквозь громадную тень и под благословенным небом
Слышится что-то радостно поющее в бесконечности.

Весна пред вами!
Март, апрель с улыбкой нежной.
Вот май цветет, горит июнь, сменив одежды.
А к спящим рекам, тополя усталость тянет,
Подобно пальмовым ветвям. Их сон обманет.
Трепещет птица в глубине живого леса.
Тепло и тихо, но смешно кустам-повесам.
Деревья вторят… Радость ввысь взлетает песней.
И травы шепчутся в стихах с листвою вместе.
Венчает нежностью рассвет новорожденный
День полный свежести, в закат навек влюбленный.
Сквозь небо, ночь благословит на безупречность,
Под колыбельную теней – путь в бесконечность.

Printemps Victor Hugo

Tout est lumière, tout est joie.
L’araignée au pied diligent
Attache aux tulipes de soie
Les rondes dentelles d’argent.

La frissonnante libellule
Mire les globes de ses yeux
Dans l’étang splendide où pullule
Tout un monde mystérieux.

La rose semble, rajeunie,
S’accoupler au bouton vermeil
L’oiseau chante plein d’harmonie
Dans les rameaux pleins de soleil.

Sous les bois, où tout bruit s’émousse,
Le faon craintif joue en rêvant :
Dans les verts écrins de la mousse,
Luit le scarabée, or vivant.

La lune au jour est tiède et pâle
Comme un joyeux convalescent;
Tendre, elle ouvre ses yeux d’opale
D’où la douceur du ciel descend !

Tout vit et se pose avec grâce,
Le rayon sur le seuil ouvert,
L’ombre qui fuit sur l’eau qui passe,
Le ciel bleu sur le coteau vert !

La plaine brille, heureuse et pure;
Le bois jase ; l’herbe fleurit.
— Homme ! ne crains rien ! la nature
Sait le grand secret, et sourit.

Le printemps Louis Pergaud

Le soleil faisait craquer les derniers et tardifs bourgeons des chênes sous la pression chaude de ses rayons. Les verdures se nuançaient à l’infini.

C’était une symphonie de couleurs allant du cri violent des verts aux pâleurs mièvres des rameaux inférieurs, dont les feuilles tendres, aux épidermes délicats et ténus n’avaient pas encore reçu le baptême ardent de la pleine lumière, bu la lampée d’or des rayons chauds, car leur oblique courant n’avait pu combler jusqu’alors que les lisières privilégiées et les faîtes victorieux.

Mais ce jour-là, une vie multiple et grouillante, végétale et animale, sourdait de partout, des crépitements des insectes et du chant des oiseaux à l’éclatement des bourgeons et au gonflement des rameaux, craquant dans l’air vibrant comme des muscles qui s’essaient.

Au printemps Théophile Gautier

Regardez les branches
Comme elles sont blanches !
Il neige des fleurs.
Riant dans la pluie,
Le soleil essuie
Les saules en pleurs
Et le ciel reflète,
Dans la violette
Ses pures couleurs…
La mouche ouvre l’aile
Et la demoiselle
Aux prunelles d’or,
Au corset de guêpe
Dépliant son crêpe,
A repris l’essor.
L’eau gaîment babille,
Le goujon frétille
Un printemps encore !

Premier sourire du printemps Théophile Gautier

Tandis qu’à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement, lorsque tout dort,
Il repasse les collerettes
Et cisèle les boutons d’or.
Dans le verger et dans la vigne,
Il s’en va furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l’amandier.
La nature au lit se repose,
Lui, descend au jardin désert
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.
Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d’avril, tournant la tête,
Il dit : «printemps, tu peux venir.»

JOIE DU PRINTEMPS Lucie Delarue-Mardrus

Au printemps, on est un peu fou,
Toutes les fenêtres sont claires,
Les prés sont pleins de primevères,
On voit des nouveautés partout.
Oh! regarde, une branche verte !
Ses feuilles sortent de l’étui !
Une tulipe s’est ouverte…
Ce soir, il ne fera pas nuit,
Les oiseaux chantent à tue-tête,
Et tous les enfants sont contents
On dirait que c’est une fête…
Ah! que c’est joli le printemps !

LE MOULIN AU PRINTEMPS Lamartine

Le chaume et la mousse
Verdissent le toit ;
La colombe y glousse,
L’hirondelle y boit.
Le bras d’un platane
Et le lierre épais
Couvrent la cabane
D’une ombre de paix.
La rosée en pluie
Brille à tout rameau ;
Le rayon essuie
La poussière d’eau ;
Le vent, qui secoue
Les vergers flottants,
Fait de notre joue
Neiger le printemps.
Sous la feuille morte,
Le brun rossignol
Niche vers la porte,
Au niveau du sol.
L’enfant qui se penche
Voit dans le jasmin
Ses œufs sur la branche
Et retient sa main.

Le printemps Auguste ANGELLIER « le chemin des Saisons »

Les bourgeons verts, les bourgeons blancs
Percent déjà le bout des branches,
Et, près des ruisseaux, des étangs
Aux bords parsemés de pervenches,
Teintent les arbustes tremblants ;

Les bourgeons blancs, les bourgeons roses,
Sur les buissons, les espaliers,
Vont se changer en fleurs écloses ;
Et les oiseaux, dans les halliers,
Entre eux déjà parlent de roses ;

Les bourgeons verts, les bourgeons gris,
Reluisant de gomme et de sève

Recouvrent l’écorce qui crève
Le long des rameaux amoindris ;
Les bourgeons blancs, les bourgeons rouges,
Sèment l’éveil universel,
Depuis les cours noires des bouges

Jusqu’au pur sommet sur lequel,
O neige éclatante, tu bouges ;
Bourgeons laiteux des marronniers,
Bourgeons de bronze des vieux chênes,
Bourgeons mauves des amandiers,
Bourgeons glauques des jeunes frênes,
Bourgeons cramoisis des pommiers,

Bourgeons d’ambre pâle du saule,
Leur frisson se propage et court,
A travers tout, vers le froid pôle,
Et grandissant avec le jour
Qui lentement sort de sa geôle,
Jette sur le bois, le pré,
Le mont, le val, les champs , les sables,
Son immense réseau tout prêt
A s’ouvrir en fleurs innombrables
Sur le monde transfiguré.

Printemps Anne-Marie Chapouton

Chante
Printemps
L’oiseau
Batifole
L’herbe
Folle
Sourit
La fleure
Endormie
S’étire
Gaiement
Chante
Printemps

Le Printemps FLORA

Toute la nature
Frémit et murmure
Dans les roseaux
Au renouveau.

Musique divine
Ou l’on devine,
Le parfait accord
Du Sud et du Nord.

Le bonheur vient
Tends les mains
Le bonheur passe
Suis sa trace.

Стихи для детей с переводом

Le printemps — Весна

На французском На русском
La nature est si belle

Le printemps nous sourit

Le soleil nous appelle

Tout rêvait et fleurit

Les oiseaux chante sur l’arbre

La gaieté est dans nos coeurs

Le blé monte avec l’herbe.

Le chêne avec la fleur.

Природа так чудесна

Весна нам улыбается

Солнце нас зовет

Все просыпается и расцветает

Птицы на деревьях поют

Радость в наших сердцах

Зерно растет вместе с травой.

Дуб вместе с цветком.

На французском На русском
Le ciel est bleu

Tout est joyeux

Vive le printemps

Vive la fête du beau temps.

Le printemps est vert

Adieu l’hiver.

C’est le réveil

C’est la fête du soleil.

Небо голубое

Все радостное

Пусть живет весна

Пусть живет праздник и хорошая погода.

Весна — зеленая,

Прощай зима.

Это пробуждение

Это праздник солнца.

На французском На русском
J’entends les oiseaux chanter !

Fini l’hiver, fini l’hiver

Vive le printemps.

Soleil verdure et le beau temps.

Я слышу поющих птиц,

Конец зиме, конец зиме.

Пусть живет весна.

Солнце, зелень, и хорошая погода.

Le mimosa — Мимоза

На французском На русском
Sous le ciel bleu de Provence

Fleurit le brin de mimosa.

Dont chaque grain d’or nous dis peu

Un peu de soleil, de là – bas.

Под синим небом Прованса

Цветет стебелек мимозы,

Который каждой своей золотой крупинкой

говорит мало солнца, от туда.

Fleur de printemps — Весенний цветок

На французском На русском
Je m’appelle fleur de printemps

Le matin quand je me lève

Je regarde les yeux en l’air

Le soleil qui vient me dire – bonjour.

Меня зовут весенний цветком

Утром когда я просыпаюсь

Я подымаю глаза вверх,

И солнце мне говорит — привет.

Avril — Апрель

На французском На русском
Nous sommes en avril

Dans les champs et dans les villes

On voit des ruisseaux,

On entend des oiseaux.

У нас апрель

На полях и в городах

Видим ручьи

Которые ждут птиц.

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